vendredi 10 juillet 2009

La difficulté de vivre en société

Vivre en société ? Quelle galère !

Le connard déguisé en mec bien est très dangereux. Il agit pour lui, pour son propre petit intérêt, et tant pis pour les dégâts collatéraux. Mais contrairement au Connard Connard qui ne tente pas de cacher sa nature, il agit masqué et revêt un joli déguisement de mec bien. Ainsi, il peut vous extorquer votre affection, votre amitié (et oui…). Puis un jour vous remarquerez que c’est un connard car le costume ne dure pas éternellement. Et là, ça fait mal. Déception, larmes, cris, insultes. Tout ça.



« Le progrès est une pure notion technique, et il est toujours confisqué par des connards ou des canailles qui en font le pire. »

Daniel Pennac Extrait du magazine Lire - Mai 1995

jeudi 9 juillet 2009

Profil psychologique



Le pervers narcissique



Il culpabilise les autres, au nom du lien familial, de l’amitié, de l’amour, de la conscience professionnelle, etc.

Il reporte sa responsabilité sur les autres ou se démet de ses propres responsabilités.

Il ne communique pas clairement ses demandes, ses besoins, ses sentiments et ses opinions.

Il répond très souvent de façon floue.

Il change ses opinions, ses comportements, ses sentiments, selon les personnes ou les situations.

Il invoque des raisons logiques pour déguiser ses demandes.

Il fait croire aux autres qu’ils doivent être parfaits, qu’ils ne doivent jamais changer d’avis, qu’ils doivent tout savoir et répondre immédiatement aux demandes et aux questions.

Il met en doute les qualités, la compétence, la personnalité des autres : il critique sans en avoir l’air, dévalorise et juge.

Il fait faire ses messages par autrui ou par des intermédiaires.

Il sème la zizanie et crée la suspicion, divise pour mieux régner et peut provoquer la rupture d’un couple.

Il sait se placer en victime pour qu’on le plaigne : maladie exagérée, entourage « difficile », surcharge de travail, etc.).

Il ignore les demandes (même s’il dit s’en occuper).

Il utilise les principes moraux des autres pour assouvir ses besoins (notions d’humanité, de charité...).

Il menace de façon déguisée ou fait un chantage ouvert.

Il change carrément de sujet au cours d’une conversation.

Il évite ou s’échappe de l’entretien, de la réunion.
Il mise sur l’ignorance des autres et fait croire à sa supériorité.

Il ment.

Il prêche le faux pour savoir le vrai, déforme et interprète.

Il est égocentrique.

Il peut-être jaloux même s’il est un parent ou un conjoint.

Il ne supporte pas la critique et nie les évidences.

Il ne tient pas compte des droits, des besoins et des désirs des autres.

Il utilise souvent le dernier moment pour demander, ordonner, ou faire agir autrui.

Son discours paraît logique ou cohérent alors que ses attitudes, ses actes ou son mode de vie répondent au schéma opposé.

Il utilise les flatteries pour nous plaire, fait des cadeaux ou se met soudain aux petits soins pour nous.

Il produit un état de malaise ou un sentiment de non-liberté (piège).

Il est efficace pour atteindre ses propres buts mais aux dépens d’autrui.

Il nous fait faire des choses que nous n’aurions probablement pas faites de notre propre gré.

Il est constamment l’objet de discussions entre gens qui le connaissent, même s’il n’est pas là.
Les signes caractéristiques du pervers narcissique apparaissent au fur et à mesure du processus de démolition entamé sur sa victime. Multiples et variés, ils sont le reflet d'un miroir qu'une dévalorisation de lui-même a fait éclater et qu'il compense par un narcissisme censé l'apaiser et le protéger. La perversion alterne avec la perversité.Les traits dominants et récurrents chez le pervers narcissique sont : un esprit vindicatif, une tendance à la mythomanie, à la paranoïa, un pouvoir de conviction pouvant entraîner de nombreux dommages collatéraux, des personnes qui se compromettent pour lui, un acharnement comparable à celui d'un jusqu'au-boutiste qui voudrait, en outre, donner l'image de lui d'un martyr, persécuté par la personne qu'il est déterminé à éliminer définitivement des scènes sociale, privée et professionnelle ! Quitte à déployer une énergie démesurée à transgresser les terres de sa victime, à spolier ses jardins secrets, à semer les graines de la discorde, de la suspicion dans son entourage, à pratiquer la politique de la terre brûlée, pour sortir indemne et victorieux.
Martiale O'BRIEN
Un seul conseil, si le hasard met sur votre chemin un manipulateur pervers narcissique, fuyez !

jeudi 2 juillet 2009

1980 : Il était une fois des puces à Lésigny…



ou la naissance d'un club, le futur CLUB MICRO !

Vers la fin des années soixante dix, les puces sous la forme de microprocesseurs commencèrent à in­vestir le domicile des particuliers en se dissimulant à l'intérieur de curieuses boîtes rectangu­laires ap­pelées micro-ordinateurs. Certains alors les appelaient puces… et pourquoi pas mille-pattes ! Ces machines exécutaient des ordres sous forme de calculs exprimés par une succession de 0 et de 1 et ne comprenaient donc qu'un seul langage, le binaire ! Alors des grosses têtes inventèrent, afin de com­muniquer avec elles, de nouveaux langages soi-disant plus faciles, Assembleur, Basic, Cobol et autre Forth.

Constatant l'intérêt à la fois des néophytes et des fêlés pour cette nouvelle technologie, deux dres­seurs de puces, Messieurs Rousse et Nélissen, lancèrent l'idée de créer un club. Le premier club d'informa­tique de Seine-et-Marne allait ainsi naître en septembre 1980 au sein de l'USCL - Union Sportive et Culturelle de Lésigny. Son unique objectif d'alors ne visait que la formation aux nouveaux langages, Assembleur et Basic, concrétisée par la programmation d'une voiture modèle réduit capable ainsi de reconnaître seule son circuit. Après le départ de ces défricheurs vers d'autres horizons, la continuation se fera dans le ferro­viaire sous l'initiative de Thierry Hénon qui lui aussi quittera bientôt le Club, afin de poursuivre ses études. C'est ainsi que dans ses premières années d'existence, le Club vit passer un tout jeune gamin, Laurent Montaron, lequel époustoufla les connaisseurs par son imagi­nation fertile et sa vivacité d'esprit. Précisons que celui-ci a depuis créé avec succès sa société d'infor­matique aux USA dans la fameuse Silicon Valley.

Dès 1983, le Club s'orienta vers l'initiation, rendue difficile par la rareté des compétences de l'épo­que. Heureusement les bonnes volontés ne manquant pas, Guy Dubruel, alors débutant, prit les rênes du Club, car les spécialistes trop occupés par ailleurs ne pouvaient aussi assumer la fonction de responsable. Dès lors, le Club va suivre d'année en année les évolutions très rapides de la micro-informatique et verra successivement passer les TRS80, ORIC, Apple II, Apple IIe, TO5, Goupil et autres divers PC sur lesquels il initiera bon an mal an une quinzaine d'adhérents aux Basic, Assembleur, Cobol, Fortran, Forth, Langage C, CP/M, DOS, Framework, Lotus, Dbase II, Dbase III, Dbase IV, Excel, Word, Windows 3, Windows 95… Cela devrait rappeler de nombreux souvenirs à certains.

Diverses vicissitudes conduiront le Club, de Grande Romaine en 1980 à l'école de l'Orée en 1984, puis à l'école de Villefermoy en 1986, avant de revenir à l'Orée en septembre 1991 où il se trouve encore. Après cependant un ultime déménagement et une installation réussie dans de nouvelles salles plus spacieuses, ses animateurs ont aujourd'hui le plaisir d'y accueillir dans de très bonnes condi­tions et pour leur plus grande satisfaction plus d'une centaine d'adhérents. En 1984, un informaticien nouvel arri­vant à Lésigny se proposa de participer à l'animation du Club… Devinez qui ? Hé oui ! C'était Félix Chmelevsky, lequel dispense depuis avec talent, un enseignement théorique et pratique de grande qualité et fait profiter tout un chacun de ses compétences dans la résolution des problèmes, tant matériels que logiciels.

A la rentrée de septembre 1996, l'arrivée de Windows 95, jeune ancêtre de Windows 98, puis de Millenium et enfin du dernier-né Windows XP contribua largement à la vulgarisation de la micro-informa­tique et à la multiplication des utilisateurs de micro-ordinateurs. Il s'ensuivit en conséquence une augmen­tation régulière du nombre d'adhérents au CLUB MICRO, lesquels passèrent ainsi d'une trentaine en 1996 pour dépasser les 150 en 2000-2001. Ils sont encore plus de 120 aujourd'hui. Pour faire face à une deman­de croissante en particulier lors des Soirées Club du vendredi, l'équipe d'anima­tion a dû progressivement être renforcée. En mars 2000 lors de l'Assemblée Générale, Guy Dubruel, responsable depuis de longues années passe le relais à Annie Burger, dont l'un des moindres mérites a été de contribuer à rassurer les dames qui, parité avant l'heure, sont maintenant aussi nombreuses au CLUB MICRO que les messieurs à se passionner pour l'informatique.

Document rédigé en décembre 2001 par Jackie Burger, d'après les souvenirs de Guy Dubruel, et ne tenant pas compte pour le moment, cela dans un soucis d’apaisement, des derniers développements.